Chez ScholaVie, nous rêvons d’une école où les enfants y apprendront à développer leurs compétences psychosociales (CPS) tout autant que leurs savoirs fondamentaux. Où développer sa confiance en soi, savoir communiquer avec les autres, apprendre à gérer ses émotions, fera partie de leur quotidien éducatif.
Nous pensons, forts des apports de 50 ans de recherche, que grâce à ces compétences, nos enfants réussiront mieux et deviendront acteurs d’une société plus juste, plus épanouie, en meilleure santé.
Dans un monde en pleine transition économique et environnementale, nous pensons que ces compétences essentielles seront fondamentales pour le monde de demain.
Les compétences psychosociales sont développées par tous les êtres humains tout au long de leur vie, afin de faire face aux exigences et aux défis de la vie quotidienne. Elles sont regroupées en 3 familles.
La recherche montre depuis 50 ans que les CPS constituent un pilier dans l’apprentissage d’un jeune. Aujourd’hui, un consensus scientifique mondial, validé par l’OMS, l’Unesco et Santé Publique France, existe autour de l’impact de ces compétences : elles sont déterminantes pour la réussite scolaire, professionnelle, le bien-être et la santé.
Développer ses CPS permet notamment d’améliorer les comportements relationnels, de réduire les problèmes de santé physique et psychique (moins de stress, de symptômes de dépression et de pensées suicidaires, réduction des comportements violents et des comportements à risque), ou encore d’améliorer les apprentissages et la réussite (plus de confiance en soi et de motivation, meilleure faculté à se concentrer, amélioration des compétences académiques, hausse des interactions sociales positives).
Source : Les compétences psychosociales : un référentiel pour un déploiement auprès des enfants et des jeunes. Synthèse de l’état des connaissances scientifiques et théoriques réalisé en 2021, Santé Publique France, Février 2022
Le système éducatif français, malgré l’engagement passionné de ses professionnels, présente d’importants signes de difficultés, tant d’un point de vue du bien-être de ses acteurs que de celui de la réussite des élèves.
Mal-être et état d’anxiété des élèves
Les élèves français sont parmi ceux qui expriment le plus de sentiments négatifs sur leurs conditions d’apprentissage (PISA, 2018).
25% des élèves présentent un état de stress ou d’anxiété (Observatoire EcolHuma, 2023.)
13% des enfants en élémentaire présentent un trouble probable de santé mentale (Enabee, 2023).
Décrochage et abandon scolaire
Près de 10% des élèves français quittent le système scolaire sans aucune qualification (Ministère de l’Éducation Nationale, 2021).
Épuisement des enseignants
« Il est aujourd’hui admis qu’une large majorité d’entre eux connaitra au moins un épisode de burnout au cours de sa carrière » (Kelchtermans, 2017, cité par Oger et al., 2020).
Le taux de démission des enseignants a été multiplié par 4 au cours des 10 dernières années (Observatoire EcolHuma, 2023).
Développer les CPS a un impact positif sur la santé mentale, la réussite et le bien-être, et nous sommes convaincues que c’est un facteur déterminant dans l’amélioration de cet état des lieux français. Mais pour autant, leur développement était quasi inexistant dans le parcours éducatif français il y a quelques années.
Notre souhait est que l’école soit un lieu où l’on apprend les compétences psychosociales comme les compétences académiques, où développer sa confiance en soi ou apprendre à gérer ses émotions soit aussi important qu’apprendre à lire ou à compter. Ainsi, les jeunes, dotés d’une meilleure connaissance d’eux-mêmes et d’outils pour gérer leur stress, seraient plus aptes à trouver leur place dans notre société.
En phase avec l’instruction interministérielle publiée en août 2022, nous souhaitons que “la génération 2037 soit la première à grandir dans un environnement continu de soutien au développement des compétences psychosociales.”
Accompagner les professionnels de l’éducation et les former aux CPS permet de mettre en place à l’école un environnement favorable au développement des CPS des jeunes, et ce quelque soit leur milieu social, leur genre ou leur territoire.
C’est pourquoi ScholaVie en a fait sa mission.