Top 3 pour nourrir une posture réflexive
Bienvenue dans le cahier mensuel de juillet, Ce mois-ci, zoom sur le top 3 pour nourrir une posture réflexive ! Accompagner le développement des CPS chez les élèves ne peut se faire sans une posture réflexive adulte ouverte : où en suis-je dans le développement de mes propres CPS ? N’oublions pas que le développement des CPS est un processus qui s’inscrit dans la durée, alors l’idée est d’être bienveillant envers soi et de conscientiser ses postures et pratiques pour être un modèle encore plus inspirant pour vos élèves. […] Lire le Cahier mensuel de juillet
Inégalités éducatives : le profil social des lycées français en 2025
L’inégalité sociale au sein du système éducatif français reste une réalité persistante, comme le démontre une récente note d’information du Ministère de l’Éducation nationale. Cette étude, publiée en avril 2025, analyse en profondeur le profil social des lycées à travers l’Indice de Position Sociale (IPS), un indicateur qui synthétise les conditions socio-économiques et culturelles des familles d’élèves. Qu’est-ce que l’Indice de Position Sociale (IPS) ? L’IPS est un outil essentiel pour comprendre la composition sociale des établissements scolaires. Il attribue à chaque élève une valeur de référence basée sur la catégorie socioprofessionnelle de ses responsables légaux, résumant les attributs favorables à la réussite scolaire. Plus l’IPS est élevé, plus le milieu familial offre des conditions propices à l’apprentissage. Pour l’année scolaire 2024-2025, l’IPS moyen national des lycées publics et privés sous contrat s’établit à 109, avec des écarts considérables allant de 59 pour le lycée le plus défavorisé à 162 pour le plus favorisé. Des écarts marqués entre public et privé L’une des disparités les plus frappantes concerne la différence entre secteurs d’enseignement. Les lycées privés sous contrat affichent un IPS moyen de 125, nettement supérieur à celui des établissements publics qui se situe à 105. Cette différence s’explique par plusieurs facteurs : Les établissements privés ne sont pas soumis à la sectorisation, contrairement aux lycées publics Ils peuvent sélectionner librement leurs élèves, qui sont majoritairement issus de milieux sociaux favorisés Le financement partiel par les contributions des familles renforce la sélection sociale à l’entrée Cette réalité se traduit par des chiffres éloquents : plus de 90% des lycées privés sous contrat ont un IPS supérieur ou égal à 100, tandis que cette proportion tombe à un peu plus de 50% pour les établissements publics. Des inégalités selon le type d’établissement Le type de lycée constitue également un facteur déterminant dans la composition sociale des établissements : Type de lycée IPS moyen IPS dans le privé IPS dans le public Général et technologique 121 129 114 Polyvalent 104 115 101 Professionnel 92 104 87 Les lycées généraux et technologiques (LEGT) accueillent des élèves nettement plus favorisés que les lycées professionnels. Les établissements polyvalents occupent une position intermédiaire avec un IPS moyen de 104. L’écart est particulièrement marqué pour les lycées professionnels publics, dont l’IPS moyen tombe à 87, confirmant leur rôle d’accueil des élèves socialement les plus défavorisés. Une géographie des inégalités sociales scolaires La cartographie des IPS par département révèle de fortes disparités territoriales : Les lycées des départements d’outre-mer figurent parmi les plus défavorisés, avec un IPS inférieur à 90 pour Mayotte (71), la Guyane et La Réunion En métropole, la Seine-Saint-Denis (93) se distingue comme l’un des départements les moins favorisés À l’inverse, Paris (129), les Yvelines (125) et les Hauts-de-Seine (125) concentrent les établissements les plus favorisés socialement Cette répartition reflète les écarts socio-économiques plus généraux entre les territoires français. Le rôle des formations post-bac dans l’accentuation des inégalités L’étude révèle un mécanisme préoccupant : la présence et la répartition des formations post-bac renforcent les écarts entre établissements favorisés et défavorisés. Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se trouvent majoritairement dans les lycées généraux et technologiques (22% d’entre eux en accueillent) et très peu dans les lycées professionnels. Ces sections accueillent des élèves très favorisés (IPS de 141) et sont implantées dans des lycées déjà privilégiés (IPS moyen de 134). À l’inverse, les sections de techniciens supérieurs (STS) sont plus présentes dans les lycées polyvalents (81%) et accueillent des élèves de milieux plus modestes (IPS de 101). Les lycées proposant uniquement des STS ont un IPS moyen de 106, contribuant ainsi au renforcement des écarts sociaux entre établissements. Un système qui reproduit les inégalités Cette analyse du profil social des lycées français en 2025 met en lumière un système éducatif qui, loin de corriger les inégalités sociales, tend à les maintenir voire à les renforcer. La concentration des élèves favorisés dans certains établissements et filières, particulièrement dans le secteur privé sous contrat et dans les formations d’élite, pose la question de la mixité sociale au sein du système éducatif. L’IPS s’avère ainsi un indicateur précieux pour mesurer et comprendre ces disparités, étape indispensable pour envisager des politiques éducatives plus équitables et inclusives. Lire la note d’information n°25-21, DEPP « Quel est le profil social des lycées ? »
Des résultats contrastés pour les évaluations nationales 2024 dans le premier degré
À la rentrée 2024, plus de 99% des élèves de CP ont participé aux évaluations nationales en français et en mathématiques, offrant une vision complète des acquis des élèves à ce niveau crucial de leur scolarité. Selon la récente note d’information publiée par la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), les résultats montrent une stabilité globale par rapport à 2023, avec quelques améliorations ciblées. Un bilan contrasté des compétences en français et mathématiques Les résultats de 2024 révèlent que deux compétences en français et une en mathématiques sont en hausse par rapport à l’année précédente, tandis que les autres demeurent stables. Cette continuité est rassurante après les perturbations dues à la crise sanitaire qui avaient affecté les apprentissages ces dernières années. En comparaison avec 2019, année de référence pré-pandémique, on observe même une légère progression, particulièrement en mathématiques. Cette évolution positive témoigne d’une résilience du système éducatif et d’une certaine efficacité des dispositifs d’accompagnement mis en place. Les compétences les mieux maîtrisées par les élèves de CP restent la compréhension orale de phrases et de textes en français. Cette force dans le domaine de l’écoute et de la compréhension constitue un socle solide pour les apprentissages ultérieurs en lecture. En mathématiques, les élèves excellent particulièrement dans la lecture et l’écriture de nombres entiers, démontrant une bonne acquisition des fondamentaux numériques en début de CP. Des points de vigilance persistants Malgré ces résultats encourageants, certaines compétences continuent de poser des difficultés aux élèves. La reconnaissance des différentes écritures d’une lettre et la compréhension de mots à l’oral restent des points de vigilance en français. Ces difficultés soulignent l’importance d’un travail approfondi sur la conscience phonologique et la diversité des représentations graphiques des lettres dès le début du CP. En mathématiques, la résolution de problèmes demeure la compétence la moins bien maîtrisée. Ce constat invite à renforcer les approches pédagogiques autour de la modélisation des situations-problèmes et du raisonnement logique. Évolution des écarts entre éducation prioritaire et hors éducation prioritaire Un aspect particulièrement intéressant de cette évaluation concerne l’évolution des écarts de performance entre les élèves scolarisés dans le secteur public hors éducation prioritaire (HEP) et ceux en éducation prioritaire (EP). Entre 2023 et 2024, ces écarts sont globalement stables ou en diminution, ce qui marque un retour à des niveaux comparables à ceux de 2019 pour la plupart des compétences. Cette tendance est encourageante et pourrait refléter l’efficacité des dispositifs de soutien mis en place dans les établissements d’éducation prioritaire. Des progrès notables sont observés en mathématiques, où les écarts pour la comparaison de nombres et la résolution de problèmes sont désormais inférieurs à ceux constatés en 2019. Cette réduction des inégalités dans des compétences mathématiques fondamentales pourrait être le fruit d’actions pédagogiques ciblées et d’une attention particulière portée à ces domaines en EP. En revanche, l’écart en compréhension de phrases à l’oral en français est supérieur à celui de 2019, ce qui constitue un signal préoccupant. Cette augmentation pourrait révéler des inégalités persistantes d’exposition au langage et à la lecture selon les milieux sociaux, soulignant la nécessité de renforcer les actions en faveur du développement du langage oral dans les contextes d’éducation prioritaire. Une analyse par niveau scolaire Si les résultats des élèves de CP montrent une stabilité globale, l’étude complète de la DEPP révèle des situations contrastées selon les niveaux scolaires. En CE1, on observe une amélioration des résultats globaux et une réduction significative des écarts en mathématiques pour plusieurs compétences, témoignant peut-être d’un effet positif des actions engagées en CP l’année précédente. Les élèves de CE2 présentent des écarts persistants entre EP et HEP, avec des difficultés particulièrement marquées en grammaire et en calcul posé. Ces domaines nécessitent vraisemblablement une attention pédagogique renforcée. En CM1, une légère progression est observée en mathématiques, tandis que les écarts entre EP et HEP restent stables, suggérant un effet plateau dans la réduction des inégalités à ce niveau. Enfin, en CM2, les écarts entre EP et HEP demeurent significatifs, notamment en automatisation du calcul et en maîtrise grammaticale, compétences complexes qui cristallisent les différences d’acquis accumulées tout au long de la scolarité primaire. Perspectives et enjeux pour l’avenir Ces évaluations Repères 2024 permettent d’identifier avec précision les forces et les faiblesses des élèves en début d’année scolaire, offrant ainsi aux enseignants des données précieuses pour adapter leur pédagogie aux besoins spécifiques de chaque élève. La stabilité globale des résultats et le retour progressif aux niveaux de 2019 constituent des signaux positifs après une période difficile. Toutefois, la persistance de certains écarts, voire leur augmentation dans quelques domaines, rappelle la nécessité de poursuivre et d’intensifier les efforts en matière d’accompagnement pédagogique différencié. Les prochaines années devront être consacrées à consolider les progrès réalisés en mathématiques et à réduire les écarts qui persistent en français, notamment en compréhension orale, domaine fondamental pour tous les apprentissages ultérieurs. L’enjeu majeur reste celui de l’équité : permettre à tous les élèves, quels que soient leur origine sociale et leur lieu de scolarisation, d’acquérir les compétences fondamentales qui conditionneront leur réussite scolaire future. Source : Laetitia Evrard, Stéphanie Le Breton, 2025, « Évaluations Repères 2024 de début de CP : des résultats en français et en mathématiques comparables à ceux de 2023 et en légère hausse par rapport à 2019 », Note d’Information, n° 25-15, DEPP. https://doi.org/10.48464/ni-25-15 Décret n° 2015-372 du 31 mars 2015
3 acronymes pour enrichir votre pratique des CPS
Bienvenue dans le cahier mensuel d’avril, le mois où tout fleurit, y compris nos idées ! Ce mois-ci, place au printemps des nouvelles inspirations 🌸. En mars, nous avons exploré la posture favorable au développement des CPS : positive, bienveillante et réflexive. Ce mois-ci, on vous invite à (re)découvrir 3 acronymes qui enrichiront encore votre réflexion sur les CPS et sur la posture à adopter. Les acronymes sont des outils pratiques pour simplifier des concepts complexes et rendre l’information plus facile à retenir. Par exemple, CPS pour Compétences Psycho-Sociales. Pourquoi les adorons-nous chez ScholaVie ? Parce qu’ils permettent de mémoriser plus facilement des idées clés et d’enrichir votre pratique avec des concepts clairs et percutants ! Bonne lecture ! […] Lire le Cahier mensuel d’avril
Réforme de la formation des enseignants : un retour aux Écoles Normales modernisées pour enrayer la crise du recrutement
Dans un contexte de crise profonde du recrutement enseignant, le Premier ministre François Bayrou et la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne ont présenté une réforme majeure de la formation des enseignants en France. Cette initiative, qui reprend les orientations annoncées par le président Emmanuel Macron, vise à rendre le métier plus attractif et accessible, alors que plus de 3 000 postes sont restés non pourvus lors des concours 2024. Un nouveau parcours professionnalisant dès le post-bac La réforme prévoit un retour à l’esprit des Écoles Normales, mais dans une version modernisée qui répond aux défis contemporains de l’éducation. À partir de 2026, les futurs enseignants pourront s’engager dans un parcours de formation structuré sur cinq ans, dès la sortie du baccalauréat. « Nous instaurons des licences préparatoires au professorat qui seront centrées sur les disciplines fondamentales : français, mathématiques, histoire et géographie, » a expliqué la ministre Borne lors de la présentation de la réforme. Cette professionnalisation précoce se traduira par des stages en établissement dès la première année de licence, permettant aux étudiants de se familiariser avec la réalité du terrain. Les parcours seront adaptés selon que les étudiants visent l’enseignement primaire ou secondaire, avec des approches disciplinaires ou pluridisciplinaires. Un aspect innovant de ce dispositif est l’introduction d’un bonus au concours pour les titulaires d’une licence d’éducation, incitant les étudiants à s’engager tôt dans cette voie professionnelle. Repositionnement des concours et formation rémunérée L’un des changements les plus significatifs concerne le calendrier des concours. Contrairement à la réforme de 2021 qui avait placé le CAPES et le CRPE (Concours de Recrutement de Professeurs des Écoles) à Bac+5, la nouvelle réforme les repositionne à Bac+3 dès 2025. Les lauréats de ces concours bénéficieront ensuite d’une formation rémunérée sur deux années : En Master 1 : les étudiants auront le statut d’élève fonctionnaire et percevront 1 400 € nets par mois. Ils passeront un tiers de leur temps en stage, principalement en observation et en pratique accompagnée, avec des responsabilités limitées. En Master 2 : devenus fonctionnaires stagiaires, leur rémunération passera à 1 800 € nets mensuels, avec 50% du temps consacré à la prise en charge d’une classe en responsabilité. « Cette formation progressive et rémunérée permet de lever l’obstacle financier qui empêchait de nombreux étudiants de s’orienter vers l’enseignement, » a souligné François Bayrou. À l’issue de leur formation, les enseignants s’engageront à exercer pendant au moins quatre ans, garantissant ainsi un retour sur investissement pour l’État. Un investissement public conséquent La mise en œuvre de cette réforme représente un effort budgétaire important : 26 millions d’euros seront déployés en 2026 pour la phase pilote 294 millions d’euros sont prévus pour 2027 L’investissement atteindra environ 500 millions d’euros par an à partir de 2028 Ces montants reflètent l’ambition du gouvernement de revaloriser la formation des enseignants et de rendre le métier plus attractif. Des avancées significatives mais des défis structurels non résolus Si cette réforme constitue une avancée notable dans la formation des enseignants, plusieurs observateurs du secteur éducatif soulignent qu’elle ne traite pas les causes profondes de la crise actuelle. L’effondrement des candidatures (-45% dans le primaire et -21% dans le secondaire depuis 2021) et le taux alarmant de démissions (multiplié par cinq en dix ans, avec 30% d’abandon pendant l’année de stage) ne s’expliquent pas uniquement par le parcours de formation. « La réforme ne répond pas à la question centrale des salaires peu compétitifs, » analyse un responsable syndical, rappelant que les enseignants français gagnent jusqu’à 20% de moins que la moyenne des pays de l’OCDE après 15 ans d’ancienneté. « La majorité des enseignants perçoit moins de 2 500 € nets par mois, soit environ 1 000 € de moins que d’autres fonctionnaires de catégorie A à qualification équivalente. » Le bien-être enseignant, un facteur clé de réussite Chez ScholaVie et avec le Collectif CPS, nous soulignons l’importance d’intégrer dans cette nouvelle formation des modules sur le développement des compétences psychosociales. Ces compétences permettront aux futurs enseignants de mieux gérer le stress professionnel, de créer des relations de qualité avec les élèves et de favoriser un climat de classe positif. Ces aspects sont essentiels pour la rétention à long terme des enseignants et leur bien-être professionnel. Une réforme à l’épreuve du temps La réussite de cette réforme dépendra fortement de mesures complémentaires concernant la revalorisation salariale, l’amélioration des conditions de travail et un soutien institutionnel durable aux enseignants. En restaurant un parcours de formation clair et structuré dès le post-bac, en rémunérant les années de master et en favorisant une immersion précoce dans les établissements scolaires, le gouvernement espère attirer davantage de candidats vers le métier d’enseignant. Cependant, l’impact réel de ces mesures ne pourra être évalué qu’à moyen terme, au regard de l’évolution du nombre et de la qualité des candidats aux concours, ainsi que du taux de rétention des nouveaux enseignants dans la profession. La formation des enseignants constitue sans doute un levier essentiel pour améliorer l’attractivité du métier, mais elle ne pourra à elle seule résoudre une crise qui s’enracine dans des problématiques plus larges de reconnaissance sociale et de conditions d’exercice du métier. Sources : Réforme du recrutement des enseignants : il reste bien du chemin à parcourir Formation des enseignants : le retour de Bayrou à l’Education (Café pédagogique)
Crise sans précédent pour la recherche américaine : la science sous attaque politique
L’administration Trump mène actuellement des attaques majeures contre la science américaine, créant une situation alarmante pour les chercheurs et institutions académiques du pays. Des restrictions généralisées sur la liberté académique Depuis le début de l’année 2025, on observe une censure de plusieurs sujets de recherche jugés sensibles, notamment ceux liés à l’identité de genre, au changement climatique, à la diversité ou à l’inclusion. Cette restriction s’accompagne de coupes budgétaires massives qui menacent de nombreux programmes scientifiques. Un décret présidentiel daté du 27 janvier 2025 a suspendu des milliards de dollars destinés à la recherche, particulièrement via les National Institutes of Health (NIH). Le New York Times a même publié une liste de mots désormais interdits sur les sites web des agences fédérales, illustrant l’ampleur de cette censure institutionnalisée. Un impact dévastateur sur la communauté scientifique Les conséquences de ces politiques sont déjà visibles : fermeture de laboratoires, jeunes chercheurs perdant espoir dans leur avenir professionnel, et scientifiques confirmés envisageant de quitter les États-Unis. L’atmosphère générale est marquée par la peur, l’autocensure et une montée de l’anti-intellectualisme encouragée par la rhétorique politique actuelle. Cette situation fragilise considérablement la position des États-Unis comme leader mondial de la recherche, laissant potentiellement la place à l’Europe ou à la Chine pour prendre l’ascendant dans plusieurs domaines scientifiques clés. Mobilisation et résistance Face à cette menace, la communauté scientifique américaine se mobilise. Des manifestations, des recours juridiques et des initiatives comme la journée « Défendons la science » témoignent d’une volonté collective de protéger les libertés académiques et l’intégrité du processus scientifique. Si certains domaines comme la santé mentale et le bien-être semblent pour l’instant épargnés par ces restrictions, la vigilance reste nécessaire. L’érosion de la liberté académique aux États-Unis pourrait avoir des effets en cascade dans d’autres pays, notamment en Europe, où des tendances politiques similaires pourraient émerger et fragiliser la recherche en santé publique. La défense de la science libre et indépendante apparaît plus que jamais comme un enjeu crucial qui dépasse les frontières américaines, tout en maintenant l’espoir que cette période difficile puisse être surmontée. Aller plus loin : France Info « La science contre le silence », « les faits contre la propagande » : aux États-Unis, des dizaines de milliers de chercheurs mobilisés contre l’administration Trump » France Inter « La recherche « dans un moment orwellien » aux Etats-Unis, regrettent plusieurs scientifiques français«
Top 3 d’une posture favorable au développement des CPS

On espère que vous avez bien rechargé les batteries après des vacances bien méritées ! ✨ Le cahier mensuel de février vous a proposé 3 types de ressources pour développer les compétences psychosociales (CPS) : Les contes et histoires Les jeux de société La nature et l’environnement Le mois de mars est là, et avec lui souffle un vent de renouveau ! Le printemps, c’est l’occasion de rafraîchir nos pratiques et d’insuffler un élan positif dans le développement des CPS, tant pour nous que pour les jeunes que nous accompagnons. Ce mois-ci, focus sur la posture favorable au développement des CPS ! […] Lire le Cahier mensuel de mars
3 ressources inattendues pour explorer les CPS
On espère que votre année a bien commencé, janvier est déjà derrière nous, et avec lui notre TOP 3 des moments privilégiés pour intégrer les CPS au quotidien. Des idées simples et puissantes pour rythmer les journées des écoliers, qu’il est bon de repartager ici pour les consolider : Rituels de début/fin de journée : météo émotionnelle, forces développées, réussites observées Transitions entre activités : pauses énergisantes ou apaisantes. Retours sur apprentissages : des feedbacks précis et positifs qui dopent la confiance en soi. Place au TOP 3 de février, avec 3 ressources inattendues pour explorer les CPS Hormis les ressources attendues et connues (comment ça vous ne les connaissez pas ?) qu’on peut trouver sur le site de ou des ouvrages sur le sujet (comme celui-ci, LA référence en la matière), février nous pousse à aller plus loin avec 3 ressources inattendues que vous utilisez tous les jours (ou presque 😉) pour explorer les CPS ! […] Lire le Cahier mensuel de février
3 moments privilégiés pour intégrer les CPS
Toute l’équipe de ScholaVie vous souhaite une très bonne année 2025 ! Qu’elle soit remplie de joies partagées, où chacun trouve sa place avec bienveillance et empathie. Qu’elle nous aide à cultiver la confiance en nous et en les autres, à traverser les défis avec résilience et à savourer les réussites, grandes ou petites. Que 2025 soit une année pour écouter, réfléchir avec ouverture et coopérer avec enthousiasme pour construire ensemble un monde plus serein et solidaire. Belle année riche en CPS ! On est heureux de vous accompagner et de la construire ensemble, pas à pas. 😊 Et pour la commencer en beauté, on vous propose de repérer quelques moments-clés du quotidien où les CPS se glissent naturellement. Que ce soit dans les rituels de classe, les activités collectives ou encore les moments informels, chaque instant peut devenir une occasion précieuse pour renforcer chez nos élèves des compétences telles que l’empathie, la gestion des émotions ou la coopération. Allez, c’est parti pour notre TOP 3 des moments privilégiés pour intégrer les CPS ! […] Lire le Cahier mensuel de janvier
3 mythes sur le développement des CPS
Le mois dernier, vous (re)découvriez 3 documents de référence à connaître lorsque vous souhaitez développer vos CPS. Parce qu’on sait que la répétition permet de consolider l’apprentissage, nous nous permettons de vous les remettre ci-dessous : (si vous les connaissez par coeur, libre à vous de sauter l’entrée et d’attaquer le plat directement) L’instruction interministérielle (août 2022) relative à la stratégie national multisectorielle de développement des CPS chez les enfants et les jeunes. La brochure de SpF qui présente les connaissances nécessaires pour comprendre ce que sont les CPS et leurs effets, ainsi que les manières de les développer. Les 3 kits empathie, pour des séances d’empathie à destination des professeurs du 1er degré. Maintenant qu’on a revu la base, poursuivons avec : 3 mythes à déconstruire sur les CPS Déconstruire les mythes en lien avec le développement des CPS permet de clarifier les concepts, de faciliter leur acceptation dans les politiques éducatives, de promouvoir une vision systémique et de renforcer l’efficacité des interventions. Pourquoi se priverait-on donc de démystifier les mythes mystificateurs […] Lire le cahier mensuel